lundi 17 octobre 2016

Chair de poule

     On m'a prêté le dernier album de Dhafer Youssef. Je ne connaissais pas, bien que le nom ne me fut pas totalement étranger. Dès le premier titre dites-donc, les poils de mon épiderme se sont dressés. Quand il passe du grave aux aigus et qu'il reste là-haut, on dirait la plainte désespérée d'un animal légendaire, je ne sais pas, une licorne par exemple.

La chasse à la licorne : la licorne se défend, ateliers de Bruxelles ou de Liège, 1495-1505. Visible aujourd'hui au musée des cloîtres à New-York.

Et il reste perché un bon bout de temps. Un peu comme du Nusrat Fateh Ali Khan, mais en plus lent, plus posé, même si c'est dans les airs. Plus électriquement amplifié aussi. Le tout étant agrémenté de son oud, et d'un petit orchestre jazz bien chaleureux.



Avec le trompettiste Paolo Fresu, que j'aime bien.

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