mardi 6 juin 2017

Sacqueboute XVII

"France pleine de rancoeur, ce qu'on peut évidemment comprendre, mais dont on ne saurait excuser la violence quand elle met le feu aux agents de police ou de gendarmerie*."
Yann Moix, écrivain, in Marianne du 19 au 25 mai 2017.


      Il a raison, l'écrivain, quelle faute de goût ! C'est en musique qu'il faudrait accomplir cette œuvre, en joignant l'utile à l'agréable que diable ! A l'éthique, combinons l'esthétique ! 


  Membres de la France pleine de rancoeur mélomanes à l'entraînement.


* Les compagnons d'intervention des unités de police urbaine, les gendarmes mobiles et les compagnons républicains de sécurité possèdent des vêtements de qualité, contrairement aux manifestants. En plus de leurs casques dont la visière peut arrêter les petits calibres, de leurs protège-tibias, de leurs éléments haut de protection pare coups, ils possèdent des pantalons ignifugés, des vestes ignifugées, des polos manches longues ignifugés, et des caleçons longs ignifugés ! Or, en ce qui concerne les brûlures, tout est question de temps d’exposition, et la flamme géante provoquée par l’explosion d'un cocktail molotov ne dure qu’un instant. Le jet de ce type de projectile étant de surcroît rarissime en manifestation, quand les médias du pouvoir prétendent que l'un d'entre eux a été blessé par ce biais, ils mentent (je vous laisse finir la phrase). Les armes dites non létales des troupes du maintien de l'ordre, en revanche, mutilent, blessent grièvement, et tuent des hommes pour ainsi dire nus face aux rangées de fonctionnaires en tenues anti-émeute.


 Priviouslillonne Sacqueboute :

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