vendredi 10 mars 2017

Parias

   Torturés et voués à une mort certaine là où ils vivaient, ils ont décidé de fuir, de passer. Après avoir franchi de nombreux obstacles, ils se retrouvent dans le monde dit libre, sans papiers, sans personne à qui demander de l'aide, toujours ballotés entre leur peur et la malveillance des hommes et ils constatent qu'ils ne trouveront là aucun refuge. Ils connaissent la faim, et la maraude, dame ! les spécialistes, les braves gens, la police, l'armée les traquent. Les médias vont même jusqu'à faire courir le bruit qu'ils seraient porteurs d'une grave maladie contagieuse, dont les épidémies historiques sont notables par leur ampleur et leur sévérité. Dans les montagnes cependant, ils rencontrent la fraternité, l'amitié même, et connaissent l'entraide, mais seul cet individu libre, vivant caché des hommes et se jouant de leurs lois les aura reconnu, et secouru. Mais gare à lui ! On sait le sort réservé par police, justice et ministères aux êtres ayant commis l'acte immonde de solidarité aux damnés de la terre... Pour finir, ils entament un voyage périlleux vers la mer. Là-bas, on leur a dit, ou l'on-t-il rêvé ?, il y a une île, une terre d'asile. Mais le littoral est une véritable jungle, les militaires ayant lâché des meutes de chiens à leurs trousses, leurs hélicoptères sillonnant ces cieux toujours incléments pour les parias. Parviendront-ils à courir jusqu'à la mer ? Pourront-ils accéder, nager jusqu'à leur île ? C'est ce que vous dira ce beau mais cruel dessin animé, cruel comme les seigneurs du monde dans lequel nous (sur)vivons, plus confortablement malgré tout que les indésirables qui nous frôlent, et espèrent désespérément notre aide, quelles que soient leurs "races" ou leurs espèces.

 Scène d'ouverture, accrochez-vous les boyaux.

 Bande annonce.

Film entier. Pour les non anglophones, c'est sous-titré.


L'avis de la Plèbe

   Un peu dur pour les enfants. Complètement déconseillé aux amateurs de Rox et Rouky.
   Ma dernière actu ciné (Walery Wroblewski).

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