mercredi 30 août 2017

Sacqueboute XXII : Nils Wogram et Root 70

     Un quartet de dingues, d'une incroyable virtuosité. D'authentiques jazzmen, mais capables de se donner les défis les plus loufoques et super-inventifs, ils touchent à tout. Ils ont commis, entre autres albums conceptuels (ils ont aussi des disques plus libres) :

     - un opus consacré au blues (ci-dessous Hot summer blues, dont l'introduction est magnifique (admirez le travail du diaphragme) et le chant dyphonique, extrait du CD Listen to your woman, 2010 :


     - un album tout en quarts de tons : en gros , ça signifie qu'on a l'impression que c'est faux d'un bout à l'autre, que ça s'approche de la note juste, mais que ça s'en éloigne aussitôt, les montagnes russes et le looping des oneilles, quoi (l'album 52nd 1/4 st. - "52ème rue et quart" - !)...


      - du dub :


     Inconnu en France... J'ignore si ce groupe existe encore, et ce qu'est devenu Nils Wogram, si vous avez des nouvelles...

Priviouslillonne Sacqueboute :

Carl Fontana
Animaux
Trombone Shorty
Cinéma
Feu
Le Canadian Brass
Local Brass Quintet
Buddy Morrow
Bones Apart
J.J. Johnson
Lawrence Brown
Vinko Globokar
Les funérailles de Beethoven
Treme
Craig Harris
Mona Lisa Klaxon
Juan Tizol
Bob Brookmeyer
Daniel Zimmerman
Frank Rosolino
Rico Rodriguez
Kid Ory

dimanche 27 août 2017

La dose de Wrobly : thermidor 2017 EC







   - Istrati Panït.- Vers l'autre flamme.
   Qu'un bourgeois à la Gide fasse fine bouche, c'est déjà très vilain. Mais qu'un ex-miséreux, l'un de ceux pour qui l'on a fait sur mesure ce paradis, le déclare bâti à l'envers, c'était tout à fait intolérable. Au trou l'Istrati ! Ce qui fut fait (...) La "gauche" le vomit. Et c'est ainsi que l'on fait d'un auteur un silence. Jean Vagne.

   - Larsson Stieg.- Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes.
   Au bout d'un moment à force de voir un nombre incalculable de voyageurs du métro lire un bouquin, à condition que ce ne soit ni du Musso, ni du Lévy (Marc ou Bernard-Henry), ni un autre de ce style, ça m'intrigue, et un jour, par hasard, je fais le pas. Ça m'avait fait le coup avec le Da Vinci code, qui tape un peu sur les cathos. Celui-ci est un polar efficace, avec quelques longueurs, et il tape un peu sur les capitalistes, et les misogynes.

   - Westlake Donald.-Dégâts des eaux.
   Je ne présente plus. Je poursuis la série, en dégustant lentement. Pourvu que ça ne s'arrête jamais !